Qui a dit qu’étudier l’histoire ne menait à aucun métier ? Qui a dit qu’il fallait avoir fait de la télé-réalité pour être influenceur ?
Certainement quelqu’un qui n’a pas rencontré Nicolas !
J’ai découvert le compte de NicoLaRochelle en 2020, quand j’étais encore parisienne et que je rêvais à ma future vie rochelaise! J’adorais son quizz historique du jeudi pour parfaire ma culture locale !
A plusieurs reprises dans l’interview, Nicolas mentionne le fait de faire de “l’influence positive”, et c’est vrai, il est naturel et authentique, et certainement pas prêt à vendre son âme au diable d’Instagram pour faire le buzz ! Grâce à son compte, on voyage en Charente Maritime et on en prend plein les yeux avec de belles photos et des anecdotes.
Ce que je trouve très intéressant dans son histoire c’est qu’il a su saisir les occasions qui se présentaient à lui, transformer les challenges en opportunités pour son entreprise et comme il le dit très bien, se créer SON métier rêvé !
Il fait tout cela avec beaucoup de naturel, et avance assez vite finalement dans le développement de son entreprise !
Je suis ravie qu’il ait pris le temps de partager avec moi son expérience !
Nicolas : Bonjour, tout d’abord merci de me donner la parole à travers cet échange. J’ai hâte de découvrir le déroulé des questions que tu m’as concoctées !
Nicolas, est ce que tu peux nous présenter en quelques mots ton activité et à qui tu t’adresses ?
Je suis Nicolas Barrault-Baudy, le fondateur de l’entreprise « NicoLaRochelle », spécialisée en création de contenus digitaux et influence. Sur mon compte Instagram et sur mon blog, je cherche à rendre l’Histoire, le Patrimoine, la Culture et le Tourisme accessibles à tout un chacun.
Ainsi, je réalise du contenu sur le blog et Instagram aussi bien pour une cible familiale et/ou professionnelle. En effet, en plus de proposer régulièrement des anecdotes historiques comme vecteur d’attrait envers l’histoire et le patrimoine (en contenu gratuit), mon objectif secondaire est de proposer un ensemble de prestations digitales en terme de création de contenus à la fois photo et vidéo. Autrement dit, le « grand public » et les professionnels dépendants de mes trois domaines de prédilection peuvent être intéressés par mon contenu !
Ce qui est super intéressant dans ton activité c’est que tu es à la fois sur un secteur très concurrentiel (la création de contenu) mais en même temps très spécialisé dans ton cas (l’histoire et plus particulièrement l’histoire locale, en Charente Maritime). Est ce que tu peux revenir sur la genèse de ton projet d’entreprise, car si je ne me trompe pas, tu as démarré juste après la fin de tes études, est ce que c’était ton plan initial ou bien est ce que tu as suivi les opportunités qui se présentaient ?
D’ailleurs peut être qu’au départ tu n’avais pas comme objectif d’en vivre, tu nous racontes ?
Oui, en effet, le monde de l’influence c’est une vraie jungle : il est assez compliqué de se faire sa « petite place ». Sans le vouloir et comme tu le dis dans la question, j’ai « joué » de manière inconsciente sur deux tableaux. À mon sens, ma niche très peu concurrentielle contrebalance la concurrence que je peux retrouver au sein du monde de l’influence (car oui, on estime qu’aujourd’hui nous sommes plus de 150 000 influenceurs en France (d’après les chiffres de Radio France)). Ça en fait du monde !
Quand j’évoque mon « petit » parcours et la naissance de NicoLaRochelle, je pense souvent à deux facteurs bien distincts. À mon sens, c’est à la fois un condensé de chance et de compétences. Pour expliquer le facteur « compétences », j’aimerais mettre l’accent sur mon expertise en tant qu’Historien. En effet, je suis titulaire d’une licence d’Histoire et d’un master en Ingénierie Culturelle des Patrimoines. J’ai pu réaliser 2 mémoires de recherche durant mon cursus universitaire, je sais donc rédiger, classer et trouver des sources pertinentes pour référencer mon contenu correctement que ce soit sur le blog ou sur Instagram. Ainsi, j’avais donc déjà cette appétence pour l’Histoire, le Patrimoine et la Culture dès le début de ma réflexion autour du projet NicoLaRochelle.
Maintenant, concernant le second facteur, la « chance ». Je pense que j’en ai vraiment eu (et que je continue à en avoir tous les jours !). J’ai ouvert mon compte @nico_la_rochelle en juin 2019. Ce n’était pas une période où j’étais forcément bien dans ma peau. Instagram était comme tout un chacun au début : un endroit pour exposer mes photos entre amis ou des photos personnelles. Sans prétention d’en faire un jour une partie prenante de mon métier. La découverte de la photographie par l’intermédiaire d’Instagram m’a littéralement sauvé la vie !
Au passage : au départ j’avais un téléphone et je réalisais mes photos avec celui-ci (en y ajoutant des filtres bien dégueux of course !).
Quand je parle de « chance », je veux tout d’abord parler de ce côté salvateur qu’a été la découverte de la photographie. Seconde chose quand je parle de chance : le timing de lancement du blog et de l’ouverture de mon auto entreprise.
Continuons le déroulé des évènements. Nous sommes en février 2020, un petit « virus » s’installe doucement en France. Me voilà – comme toute la planète – enfermé chez moi dans mon studio étudiant de 25m2.
Je venais de commencer un stage en tant qu’Assistant Marketing Digital dans l’une des plus grosses entreprises de La Rochelle. J’avoue que l’ambiance n’était pas au beau fixe. Ayant toujours eu le réflexe (sans mauvais jeu de mots) de prendre des photos à chaque fois que je sortais quelque part, j’avais donc en mars 2020 un stock de photos qui dormait sur mon disque dur. Je devais trouver un moyen de m’occuper et surtout de communiquer avec les gens à l’extérieur. C’est ainsi que je me suis lancé en testant quelques publications avec des anecdotes historiques dès mars 2020. Et ça a fonctionné ! J’avais déjà une petite communauté de 2000 abonnés au début du confinement. Les gens avaient besoin de voyager et de s’évader hors du quotidien morbide (décomptes des morts tous les soirs aux infos, scènes de KO dans les magasins, …) : bref, je pense que j’ai offert une sorte de « soupape de décompression » ou de moment de voyage temporel et spatial aux abonnés qui me suivaient (en parlant d’époques reculées et qui plus est en parlant de La Rochelle).
Durant le confinement (entre mars et mai, j’ai gagné entre 3000 et 4000 abonnés). J’ai donc eu de la chance car sans cette crise sanitaire, je pense que cela aurait été beaucoup plus compliqué d’avoir une communauté aussi forte en si peu de temps.
Enfin, (dernier épisode et j’arrête avec cette question), nous étions à la sortie du premier confinement (vers mai/juin 2020). J’étais en fin de master 2 et je voyais le KO qui s’annonçait sur le marché du travail. J’ai donc anticipé les choses en me disant que c’était « foutu pour moi ». J’ai pris le contrepieds de cette crise pour la transformer en levier d’action : c’est face à cette situation périlleuse (le chômage qui me guettait à coup sur en septembre 2020) que j’ai eu l’audace d’ouvrir NicoLaRochelle le 1er décembre 2020 (après quand même 10 mois de travail sur la construction du projet et la construction du blog). Voilà voilà pour la « petite » histoire de la naissance de ma petite entreprise. Promis j’essaie d’être moins bavard sur les autres questions !
Tu as créé ton site web, tu as également une grosse communauté sur Instagram, est ce que tu peux nous expliquer comment tu articules ton activité entre ces deux plateformes ?
Grosse communauté … tout est relatif. Je ne suis pas Beyoncé non plus ! Disons que je pense avoir la communauté la plus développée pour la niche Patrimoine et Histoire en Nouvelle-Aquitaine (12 400 abonnés aujourd’hui). En parallèle, je rédige également du contenu sur mon blog.
Cette question ne m’a pas été posée souvent, mais elle est hyper intéressante. Mon activité se divise en deux temps forts, deux missions principales. J’ai une triple casquette d’influenceur, de créateur de contenus (sur Instagram) et de blogueur (sur mon site web).
Si je devais quantifier la chose, je dirais que la majorité de mon temps est consacré à la création de contenus (anecdotes historiques sur Instagram). On peut dire 40% de mon temps environ ? Cependant, en tant qu’influenceur, je prends part régulièrement à des campagnes de communication et marketing digital pour le compte de clients évoluant dans les domaines du tourisme, de la culture ou du patrimoine (majoritairement en Charente-Maritime et quelques fois en dehors). Dans ce cas, je réalise à la fois du contenu spécifique (avec un brief plus ou moins précis) mais je fais aussi profiter le client partenaire de la visibilité que je peux amener avec mon audience. L’influence prend 25% de mon temps environ.
Je tiens à souligner que depuis cette année, je me suis lancé dans d’autres projets annexes qui pour moi viennent compléter cette dimension « virtuelle » de mon activité. Je souhaitais véritablement donner un sens : avoir ce que j’appelle une « influence positive ». Ainsi, pour créer du lien, je me suis lancé dans un projet (peut être complètement fou) de conférence en Histoire au sein d’une résidence senior. Le but est de raviver les souvenirs et de stimuler la réflexion de nos aînés (et indirectement de susciter des échanges entre les pensionnaires).
Autre chose, je suis actuellement en train d’écrire mon premier ouvrage avec une maison d’édition. Il s’agit d’un livre regroupant 111 Lieux qui dénotent dans le paysage charentais maritime de part leur singularité culturelle, historique ou patrimoniale. En bref, je rédige actuellement un guide touristique qui sera commercialisé à la fin de l’année 2023 (si tout va bien). Ces projets annexes réalisés hors des réseaux me prennent 15 à 20% de mon temps.
Les 5% à 10% de mon temps concernant des tâches purement administratives ou plus « plan-plan » : rédaction de devis, émission de factures et création de reportings, travail sur ma stratégie d’entreprise, …
Tout le joyeux méli-mélo auquel doit faire face un chef d’entreprise, aussi petit soit-il !
Qu’est ce qui te plait le plus dans le fait d’être entrepreneur ?
Hum, cette question n’est pas si évidente qu’elle en à l’air. Car être à son compte c’est loin d’être un long fleuve tranquille (au contraire, il y a souvent des turbulences). Je ne voudrais pas à travers ma réponse donner l’impression que le statut de travailleur indépendant est le nouvel eldorado …
Cependant, j’en retire quand même quelques aspects très sympathiques. Le premier avantage à travailler à son compte serait le fait que j’ai réussi à me créer LE métier qui me plait, qui me correspond et que je n’arrivais pas à trouver lorsque j’étais en recherche d’emploi. Je me sens vraiment à ma place et utile ! Et ça c’est un VRAI luxe.
Le 2ème aspect plutôt cool serait le fait de pouvoir organiser mon emploi du temps comme je le souhaite. Attention, il ne s’agit pas de procrastiner ou de faire des grasses matinées tous les jours. Mais je peux faire mon propre planning avec mes propres horaires qui ME correspondent.
J’insiste sur ce point car chaque personne est différente et a donc des métabolismes et fonctionnements différents. Par exemple, personnellement j’ai une rigueur en terme d’heures de travail : 9h30-12h30 et 13h30-17h30/18h. Oui, j’ai gardé des heures de bureau !
Enfin, le dernier aspect plutôt sympa (et là je vais parler uniquement pour le côté influenceur et blogueur, ce ne sera peut être pas le cas dans tous les domaines), serait le fait de rencontrer des personnes extraordinaires et de se retrouver dans des endroits complètement dingues. Je me souviens d’un séjour en Dordogne. J’étais en vacances, ici il ne s’agissait pas d’un partenariat. Je visitais l’un des plus beaux châteaux du département (et l’un des plus célèbres de Dordogne). Le gérant m’a reconnu et m’a invité à passer la journée sur le site mais pas que … Il m’a fait visiter les coulisses de la bâtisse. Je me suis ainsi vu crapahuter sur un chemin de ronde avec une observation de chauve-souris et à terminer la journée en haut d’une terrasse surplombant la vallée de la Vézère avec le châtelain devant un splendide coucher de soleil. L’ouverture des portes qu’offre l’influence est tout simplement exceptionnelle ! D’où le fait de l’utiliser à bon escient, dans des projets qui ont du sens.
Comment fais-tu pour garder la motivation quand tu as un coup de mou ?
Je crois que c’est le moment de parler du syndrome de l’imposteur n’est-ce pas ? Comme toute personne à son compte, il m’arrive de ne pas toujours être au top de ma forme physique ou morale.
En tant qu’être humain, j’ai mes phases de doutes qui peuvent être assez conséquentes (notamment en cas de surmenage avec mon planning bien rempli). Dans ces cas-là, j’écoute un bon podcast d’Histoire de Franck Ferrand le soir avant de dormir. Une autre chose qui peut également m’aider à me changer les idées c’est Netflix ! Je suis un grand fan de séries historiques comme Outlander ou Downtown Abbey par exemple que j’ai dévorée durant le 1er confinement.
Est ce que tu peux m’en dire un peu plus sur ta stratégie pour développer ta clientèle et attirer des projets qui correspondent à tes goûts, tes valeurs et qui te permettent d’en vivre ?
Cette question est très compliquée pour moi car je n’ai pratiquement reçu aucune formation en terme de commerce ou management d’une entreprise. Pour l’instant je suis encore à l’étape de « découverte » et d’apprentissage perpétuel tous les jours.
Mais pour répondre à la question, j’ai eu la chance de ne jamais avoir eu à faire de prospection (je touche du bois). Ce qui a fait décoller ma petite visibilité à La Rochelle et en Charente-Maritime c’est mon passage dans quelques médias bien ciblés (France Bleu La Rochelle, France Bleu National en direct l’été dernier ou encore dans la presse papier). Les médias sont de formidables vecteurs de visibilité. À mon sens, il ne faut pas hésiter à contacter les médias « au culot », en montrant qu’on existe et qu’on a des choses à dire en tant que jeunes entrepreneurs.
Pour le reste, le bouche à oreille est pour moi LE levier principal de captation de clients et de projets qui correspondent à mes valeurs et mes goûts (et surtout qui plairont à coup sûr à mon audience). Le bouche à oreilles s’est beaucoup développé au fil des missions effectuées (avec 100% de clients satisfaits). La plupart du temps, quand je travaille avec une entreprise en termes de partenariat rémunéré, de nouvelles propositions arrivent 1 fois sur 2 pratiquement immédiatement.
Autrement dit, la recette qui fonctionne pour moi (et qui m’est propre) pour attirer de nouveaux clients et de beaux projets est un mélange de relations médias peaufinées et de bouche à oreille qui vient compléter tout cela.
En tant que Freelance, notre réputation et e-réputation est vraiment quelque chose de très important : des clients satisfaits parleront de vous et vous recommanderont !
Comment est-ce que tu t’organises et qu’est ce que tu as mis en place ?
Pour l’instant je ne délègue pas de tâches, je gère tout tout seul (mon blog, Instagram, les conférences et l’écriture du guide touristique). En priorisant les missions et en les notant dans un agenda, impossible d’oublier quoi que ce soit. Ainsi les deadlines sont respectées à la lettre !
En y réfléchissant, je n’automatise pas grand chose. Il faut dire que je suis assez mal à l’aise avec cette notion d’automatisation. Pour moi NicoLaRochelle est une entreprise familiale. Pas besoin de process tout beaux tout propres, identiques. Tout simplement car chaque projet qui m’est confié est différent … automatiser – à mon sens – serait tricher car cela voudrait dire « standardiser » mon fonctionnement. Et je m’y refuse. En revanche, chaque partenariat Instagram démarre de la même manière (rdv client pour vérifier que le projet correspond bien à mes attentes et aux besoins de mon audience, travail sur les contenus en amont des shootings/tournages, réalisation du tournage/shooting, et reporting des scores à la fin).
Aujourd’hui quel est le principal frein à ton développement ? Ou plus concrètement, si tu avais une baguette magique, qu’est ce que tu changerais ?
Comme dit plus haut, pour l’instant j’arrive à gérer toutes les missions en solitaire. Cependant, je sens bien que mon entreprise grandit (et grandira au fur et à mesure que mon audience augmentera). Je suis à un tournant où je réfléchis à déléguer certaines tâches non prioritaires mais quand même utiles à quelqu’un. Mais en tant qu’auto-entrepreneur je n’en ai pas les moyens techniques ni budgétaires.
Il va donc falloir que je pense à la manière dont je pourrais potentiellement (je mets des GROS guillemets autour de ce qui va suivre) recruter un(e) collaborateur(trice) dans les mois ou années futures.
Cette étape entre un travail 100% solo à une délégation d’une partie du travail à cause de l’impossibilité de réaliser ce dernier seul est assez déroutante et me fait peur. Étant toujours du côté du candidat, je n’ai jamais été confronté aux processus de recrutement du côté du recruteur : je n’ai pas les codes.
Ainsi, pour l’instant ce qui « freine » ou « ralentit » mon développement serait la possibilité de recruter quelqu’un pour m’aider/me seconder (ce qui est impossible pour l’instant).
Si on remonte à quelques années en arrière, quel conseil aurais-tu aimé recevoir avant de te lancer ?
Oula, encore une question très pertinente mais pas évidente ! Je n’aime pas trop parler à mon « MOI » d’il y a quelques années. Mais, après réflexion, j’ai un conseil que j’aurais aimé recevoir. Cela va concerner le monde des réseaux sociaux (mais il peut être applicable dans bien d’autres domaines).
Voici mon conseil : « ne pas se laisser éblouir par les statistiques, les likes, les abonnés ou les vies toutes lisses ». Autrement dit, un nombre d’abonnés c’est bien mais sans engagement derrière, le compte ne vaudra rien. De même, certaines personnes dans le domaine de l’influence achètent des abonnés ou jouent des rôles pour plaire à leur audience. Ce qui est dommageable. J’ai moi même été déçu par quelques personnes que j’avais pourtant en haute estime et que je respectaient pour le travail et l’image qu’elles avaient sur les médias sociaux (dont encore récemment). Les likes, les invitations, les collaborations et autres avantages qui peuvent être véhiculés sur ces plateformes peuvent faire perdre les pédales à certains. Il faut donc se méfier et toujours savoir rester objectif, critique (dans le bon sens du terme) et en alerte : ne pas se laisser endormir par un monde « tout beau tout rose ».
Personnellement, en étant bien entouré avec un groupe formidablement soudé d’Insta-collègues (elles se reconnaîtront !), pas de risques – pour l’instant – de prendre la grosse tête sous prétexte que j’ai XX abonnés.
Au contraire, étant quelqu’un de plutôt simple, je ne vois pas l’intérêt de jouer un rôle pour plaire à telle ou telle personne.
Pour finir avec ce conseil : si vous souhaitez vous lancer en tant qu’influenceur, créateur de contenus ou pour votre propre entreprise : RESTEZ VOUS MÊME.
Si au contraire on fait un saut dans le futur, qu’est ce que tu souhaites pour ton entreprise, comment tu l’imagines ? Qu’est ce que tu mets en place pour atteindre ces objectifs ?
Je vous rassure tout de suite, NicoLaRochelle n’a pas vocation à être côté en bourse :). Cependant, à moyen terme, je souhaiterais pouvoir pallier à ce souci de délégation de tâches et de recrutement en intégrant un nouveau membre dans mon équipe. L’idéal serait bien entendu (dans un monde tout beau tout rose), d’avoir mon propre local pour travailler : accueillir des clients, un espace shooting/tournage, … Bref, de quoi pouvoir m’épanouir encore plus. Je souhaite au final que mon entreprise évolue, qu’elle puisse être porteuse de sens et de projets à valeur ajoutée (que ce soit d’un point de vue personnel ou pour tout un chacun) et SURTOUT, je veux absolument garder mon étiquette d’influence « positive » et familiale. Je ne suis pas fait pour un fonctionnement de type start-up ou autre.
De même, je ne cours pas forcément après l’argent, même si c’est bien pratique pour payer ses factures ou se nourrir. Du moment que je continue mon petit bonhomme de chemin, avec de chouettes clients, de beaux projets et que je peux continuer à vivre décemment de mon « drôle de métier » : je serai content.
Néanmoins, ce constat ne veut pas dire qu’il n’y a pas des surprises de prévues en 2024 pour NicoLaRochelle … Restez à l’affût, le début d’année prochaine s’annonce déjà très chargé en nouveautés ! J’ai hâte de vous dévoiler tout ça.
Concrètement si on a besoin de tes services, comment et où peut-on te contacter ?
Ça y est c’est l’instant « promotion » :p. Pour toute demande ou tout besoin en terme de création de contenus (texte, photo et/ou vidéos) pour mettre en avant votre service ou produit culturel, patrimonial ou touristique : je suis à votre entière disposition !
Vous pouvez me contacter soit par messages privés sur Instagram pour échanger brièvement autour de votre projet ; mais aussi par mail :nicolarochellecontact@gmail.com
Je réponds à tout le monde que ce soit positivement ou négativement. Si je considère que je ne suis pas la bonne personne pour vous aider, je vous renverrai vers des Insta-collègues plus compétents.
Petite question pour la route, qu’est ce que tu aimes boire à l’apéro ?
Au risque de passer pour un rabat joie, je ne suis pas coutumier des apéros (qui plus est je ne bois pas d’alcool). Cependant, j’ai découvert une super boisson locale de l’île de Ré : le Cola Oréa, une boisson au cola très peu sucrée, 100% locale et terriblement bonne. Une belle alternative BIO pour changer un peu de la célèbre marque américaine !
Et dernière question bonus, quel est ton lieu préféré à La Rochelle pour faire des photos ?
J’aime beaucoup le quartier du Mail et de la Genette avec ses belles villas balnéaires d’un autre temps. En fonction des heures de la journée, le soleil vient lécher les façades de tuffeau, de bois ou de briques :l’ambiance qui se dégage de ce quartier est tout simplement unique dans l’agglomération rochelaise. Je n’ai pu la retrouver qu’en partie dans le quartier du Parc à Royan, c’est pour dire.
Une réponse
Merci beaucoup pour ce bel article/interview où tu te dévoiles Nicolas 🙂
Et bravo à vous Cécile !
Nathalie