Les coulisses de l’entrepreneuriat – épisode 3 – Charlyne Chollet

Charlyne je l’ai découverte par Instagram avant de la rencontrer dans la vraie vie, à un évènement Wonders, alors que j’étais enceinte jusqu’aux yeux ! 

Hasard de la vie, nous sommes presque voisines, on fait donc un bout de chemin pour retrouver nos vélos après le petit déjeuner. 

A cette époque j’apprécie la personne mais je n’ai pas encore tout vu, notamment son humour décapant et son second degré très affirmé. 

Une petite voix me dit qu’on a sûrement plein de choses à faire ensemble, et l’occasion se présente rapidement pour co-animer un module chez Excelia. 

A partir de là, on ne se quitte plus beaucoup, grâce aussi à Caroline qui nous fait travailler ensemble à la suite des aventures des Wonders. 

Je suis très heureuse d’avoir croisé la route de Charlyne, je connais peu de personnes qui à 27 ans sont aussi matures, généreuses, bienveillantes, entières et fonceuses ! J’ai hâte de vivre les prochaines décennies à tes côtés Charlyne pour voir jusqu’où tu iras ! 

Charlyne, est ce que tu peux nous présenter en quelques mots ton activité et à qui tu t’adresses ? 

Hello Cécile ! Alors moi c’est Charlyne “avec un Y” : c’est LA phrase que j’ai le plus prononcé depuis que je sais parler. J’ai 27 ans, je suis rochelaise et je suis entrepreneuse depuis le 01 janvier 2021. J’ai lancé mon entreprise en tant que community manager & coach Instagram, j’accompagne les entrepreneuses dans le développement de leur visibilité et de leur activité, en prenant plaisir à communiquer et à vendre via les réseaux sociaux. 

Et donc pour ça, j’enfile soit la casquette de community manager : pour qu’elles puissent déléguer leur communication et se concentrer sur leur cœur de métier, leur zone de génie.

Ou bien celle de coach : pour qu’elles puissent devenir autonomes dans leur com et attirer des clients comme des reines !

Et puis comme j’aime bien m’impliquer dans divers projets, surtout s’ils me font vibrer, je suis aussi : 

  • Intervenante chez Excelia pour transmettre ma passion de la communication et du personal branding aux étudiants
  • Chargée de communication & événementiel pour un festival éco-responsable de rugby à 7 sur la côte basque 

Oups c’était en quelques mots ! 

Alors je te rassure tu es loin d’être la plus bavarde de mes interviewé.es (non non je ne donnerai aucun nom). 

Si mes calculs sont bons, tu t’es lancée très tôt en tant que freelance, est ce que c’était un rêve de petite fille d’être indépendante ? Tu nous racontes ? Je suis certaine que ça peut inspirer pas mal de jeunes étudiants! 

Alors non ce n’était pas un rêve de petite fille : à l’époque c’était plus être danseuse sur la tournée de la Star Ac. 

J’ai mis de côté les déhanchés pour, à la place, suivre des études dans la communication et l’événementiel. Mon objectif : faire vivre des émotions aux gens, d’abord dans l’univers artistique et puis sportif. 

En septembre 2020, je sors fièrement diplômée d’un master en communication événementielle et digitale (option sport et culture) avec dans mes bagages : stages, bénévolat, service civique, alternance dans le milieu sportif. 

Sur le papier, le chemin semblait tout tracé vers la suite « logique » : le CDI dans l’événementiel !

L’entrepreneuriat et sa liberté, c’était un rêve que j’estimais pouvoir concrétiser mais pas avant mes 30 ans : syndrome de l’escroc bonjour. 

Parce que le chemin classique ressemble davantage à un poste dans une entreprise bien sage, bien structurée, avec des collègues que l’on retrouve à 10h à la machine à café (outch ça me donne toujours pas envie)

Sauf que sur ce chemin tout tracé, tout classique, est arrivé celui qu’on n’attendait pas : le coronavirus, qui est venu chambouler mes plans…

Pour pouvoir me rassurer et assurer une certaine sécurité, je me suis inscrite chez Pole-Emploi qui m’a proposé une formation pour créer son entreprise. J’avais beau expliquer à la conseillère que ce n’était pas mon projet du moment, j’ai fini par lui parler de mon envie d’être community manager et chargée de projets événementiels en indépendante d’ici 8-10 ans : et j’ai bien fait.

En parallèle,  j’ai tout de même passé des entretiens pour des postes d’assistante com, on m’a proposé un CDD dans le domaine des assurances. Mais quand on m’a annoncé que j’étais retenue, tout en me faisant découvrir un peu plus les locaux, je me suis dit “qu’est ce que tu fais là ?”. On m’a donné un délai de réflexion mais dans ma tête c’était clair : cooooours Forest ! 

Et toujours en parallèle, je donnais un coup de main niveau com à des restaurateurs qui subissaient de plein fouet les confinements : je gérais leurs réseaux pour promouvoir le nouveau service de plats à emporter et de livraison. Je me suis sentie utile et à ma place, les résultats étaient là et ça m’a donné confiance en moi et en mon projet. 

Voilà le début de l’histoire de mon entreprise. 

Alors merci au Covid de m’avoir aidée : oui il faut bien lui trouver des bons points ! 



Aujourd’hui on est sur un marché très concurrentiel dans ton domaine, quel est ton secret pour te différencier ? 

C’est vrai qu’on est très nombreux dans le milieu du digital et je trouve ça chouette parce que chacun.e apporte sa vision des choses, son expertise… Pour un même objectif : transmettre nos compétences et aider les entrepreneuses dans leurs projets. 

Je n’ai pas vraiment de secret, mais pour me différencier je reste tout simplement moi-même. Je suis là avant tout pour aider les femmes, les écouter, les soutenir, pour pouvoir les accompagner de manière personnalisée et leur montrer qu’on est toutes capables de tutoyer les étoiles avec notre activité. Je crois profondément que l’on achète une personne avant un produit/un service donc pour moi l’authenticité est primordiale. 



Qu’est ce qui te plait le plus dans le fait d’être entrepreneure?

Le fait que chaque jour est différent : on se lève en ayant une idée de notre journée et chaque moment peut être synonyme de rencontre, d’apprentissage, de challenge. 

Il y a aussi la liberté (de travailler avec qui l’on veut, comme on veut, d’où l’on veut), la chance de pouvoir porter de multiples casquettes. Et puis ce sentiment d’utilité, de fierté quand on accompagne des femmes passionnées et passionnantes. 

 

Comment tu fais pour garder la motivation quand tu as un coup de mou?  

Je crois qu’on connaît toutes les sensations de montagnes russes émotionnelles ! Parfois j’ai l’impression d’avoir un abonnement sensation chez Disney en vivant  10 émotions en 2 secondes. 

Avec le temps, j’ai appris à accepter ces moments et à m’écouter : je ne force pas ! Donc je fais des pauses, je me souviens de pourquoi je fais ça, de tout ce que j’ai pu faire et tout ça en lançant une bonne playlist. C’est aussi souvent une bonne séance de sport, un moment à l’extérieur pour sortir la tête de l’ordinateur.

Et sans oublier : parler, partager avec mes proches et mes copines entrepreneuses : tellement important l’entourage ! 

 

Est ce que tu peux m’en dire un peu plus sur ta stratégie pour développer ton entreprise? 

Comment est-ce que tu t’organises et qu’est ce que tu as mis en place ? 

Alors niveau stratégie, je fais un gros point chaque trimestre en posant à l’écrit (sur mon plus beau carnet) mes objectifs : développer ma visibilité, signer tant de contrats en community management ou accompagner tant d’entrepreneuses en coaching, mes objectifs niveau communication réseaux sociaux. Et à partir de là, ça me permet de mettre en place un plan d’action, semaine après semaine en ayant des blocs de temps définis sur chaque partie de mon entreprise (communication, administratif, compta, rdvs découvertes…).

Et chaque vendredi est dédié à mon entreprise : faire un bilan de ma semaine, me projeter dans la semaine qui arrive, travailler ma vision, mes actions etc…

Niveau organisation, je travaille avec mon deuxième cerveau : Trello qui me permet d’organiser toutes mes actions et ma communication. Et je suis aussi une passionnée de batching : meilleur moyen pour avancer efficacement !


Aujourd’hui quel est le principal frein à ton développement ? Ou plus concrètement, si tu avais une baguette magique, qu’est ce que tu changerais ? 

 

Des journées plus longues : 24h vraiment c’est tout ? 

Et sinon je suis plutôt du genre à me dire que je changerais rien, je referais tout pareil pour vivre les mêmes joies, les mêmes victoires, les mêmes échecs et les mêmes apprentissages. 


Si on remonte à quelques années en arrière, quel conseil aurais-tu aimé recevoir avant de te lancer ? 

Tout simplement d’oser, de ne pas attendre le bon moment, la bonne com, la bonne idée pour se lancer. De me planter pour savourer encore plus les victoires. Et de ne jamais oublier que  » Si tu y crois, tout le monde y croira « 

Si au contraire on fait un saut dans le futur, qu’est ce que tu souhaites pour ton entreprise, comment tu l’imagines ? Qu’est ce que tu mets en place pour atteindre ces objectifs ? 

Pour être honnête, j’ai toujours eu du mal avec la question “tu te vois où dans 5, 10ans ?”… Souvent c’est  “la maison, les enfants, le jardin avec la balançoire et le chien”. Même si j’aime me fixer des objectifs, j’aime aussi la surprise des rencontres, des projets qui se créent autour d’un verre ou d’un bon repas, alors que rien n’était écrit à l’avance. 

Mais si comme Doc et Marty, je devais monter dans la DeLorean pour voyager dans le futur, je me vois toujours dans l’entrepreneuriat. J’aimerais pouvoir développer mon entreprise en m’entourant d’une ou deux personnes pour continuer à accompagner les femmes à une plus grande échelle.

J’aimerais aussi beaucoup développer la partie événementielle du côté artistique et sportif.

Et pour atteindre tout ça, je rencontre des personnes d’horizons différents, je continue de me former pour parfaire mes compétences et je m’implique dans divers projets en tant que bénévole, ce qui me permet d’ouvrir de nouvelles portes pour le futur.

 

Concrètement si on a besoin de tes services, comment et où peut-on te contacter ? 

 

Tout simplement via Instagram @charlyne_chollet (en message privé ou bien en réservant un appel découverte), en me croisant dans un café/bar rochelais ou encore chez les Wonder Entrepreneuses. 

Petite question pour la route, qu’est ce que tu aimes boire à l’apéro ? 

Alors soit un bon mojito (avec une préférence pour le mojito à l’Izarra) ou alors une bière si j’assiste à un bon match de rugby.

J’espère que la jeune histoire entrepreneuriale de Charlyne vous a plu ! 

Si vous êtes perdu.e avec Insta, c’est la coach qu’il vous faut pour adresser le bon message à la bonne cible au bon moment ! 

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